Citation(s) | Référence(s) |
---|---|
On observait beaucoup de ressemblance dans le caractère, les mœurs, les coutumes et la tournure d'esprit des sauvages du Canada; cependant des traits distinctifs et bien marqués entre les peuples de la langue huronne-iroquoise et ceux de la langue algonquine [« algonquienne »] démontraient évidemment que leur origine était différente. Les Hurons-Iroquois s'adonnaient à l'agriculture; ils vivaient dans de grandes bourgades, mieux bâties et plus soigneusement fortifiées que les villages algonquins [...]. |
1861, J.-B.-A. Ferland, Cours d'histoire du Canada, 1re partie, p. 94.
[études scientifiques]
|
Au milieu des squelettes qu'on suspendait aux murs de la cabane du conseil, un chef entonnait ce chant où se révèle tout entière l'âme Huronne-Iroquoise que berce une poésie sombre, et qui se fait de l'héroïsme et de la vengeance une religion. |
1920, A. Guindon, En mocassins, p. 42.
[littérature]
|
(Pour la variante huro-iroquois). Sur les plans culturel, linguistique et également gastronomique, la population du Québec, avant la colonisation européenne, se partageait en trois éléments différents : l'Esquimau de la toundra, le chasseur algique de la forêt boréale, l'agriculteur huro-iroquois. |
1967, J. Rousseau, dans Les Cahiers des Dix, no 32, p. 21.
[études scientifiques]
|
Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
|
---|