Citation(s) | Référence(s) |
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Dans un petit cabinet s'est trouvé en argent blanc solz marquez et quart d'escuz la somme de cinq cent quatre vingt deux livrez dix solz. |
1677, Québec, ANQQ, gr. P. Duquet, 29 déc., p. [3].
[archives et textes anciens]
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Car s'il vendoit ces Peleteries à quelque autre Marchand du païs argent comptant, il ne seroit payé qu'en monnoye courante du païs qui vaut moins que les lettres de change du Directeur de ce Bureau pour la Rochelle ou pour Paris où elles sont payées en livres de France qui valent 20. sols; au lieu que la livre de Canada n'en vaut que 15. Il faut que vous preniez garde que c'est seulement sur les Castors, où l'on profite de 25. pour cent qu'on apelle ici de Benefice; car si l'on compte à quelque Marchand de Quebec 400. livres de Canada en argent, & qu'on porte la lettre de change en France, son correspondant n'en payera que trois cents de France qui est la même valeur. |
1703, Nouveaux voyages de Mr. le baron de Lahontan, t. 1, p. 71.
[archives et textes anciens]
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Et par cette Présente [...] les susdites Espéces de Monnoyes [...] pourront être légitimement baillées en Payement de toutes les Dettes ou Contrats qui ont été, ou qui pourront se faire dans cette Province [...], et que dans tous les Contrats antérieurs à, ou depuis la Conquête de cette Province, qui ont été passés pour Livres, selon la Maniére de supputer ci-devant en Usage, la Livre vaudra un Chelin du Cours établi par la Présente, la Piastre vaudra Six Livres ou Six Chelins, et ainsi à Proportion pour chaque Monnoye ci-mentionnée. |
1764, ordonnance du gouverneur Murray, dans La Gazette de Québec, 4 oct., p. 1.
[textes administratifs ou officiels]
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Mon calice d'or sa patène aussi qui est d'or comprise m'a couté deux cent douze louis deux chelins et demi. Mon ostensoir aussi d'or m'a couté cent soixante sept louis et huit chelins. Mon Ciboire qui est aussi d'or m'a couté cent quarante huit louis deux chelins et demi. Partant ces trois vases d'or m'ont couté cinq cent vingt sept louis et treize chelins, qui font deux mille cent dix piastres et trois chelins, formant la somme de douze mille six cent soixante trois francs ou livres françoises et douze copres. |
1810, L'Islet, ANQQ, fonds J. Panet, 2 janvier, p. 15 (d'après une copie dactyl.; à l'époque, le louis, ou livre sterling, valait 20 chelins et la piastre 5 chelins ou 6 livres françaises; v. Encyclopédie).
[archives et textes anciens]
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Sujette la dite terre, en faveur des Héritiers successeurs et avant cause de feu l'Honorable Barthélemy Joliette, [...] à la rente foncière annuelle, de deux livres quatorze sols ancien cours et un minot et un huitième et une pinte de bled froment, sec, net, loyal et marchand, payable et livrable la dite rente, le Onze de Novembre de chaque année à perpétuité, ou jusqu'à rachat d'icelle rente foncière, suivant la loi [...]. |
1866, La Gazette de Joliette, 19 nov., p. 3.
[presse, journaux, périodiques]
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Remarque(s) |
Livre a pour synonyme le mot franc, lequel est attesté du XVIIe au XXe s au Québec.
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