Vedette

montagnais (n. m.)
[mɔ̃taɲɛ]

Définition

Langue algonquienne propre aux Montagnais.
Parler le montagnais, ou, en emploi adv., parler montagnais. Apprendre le montagnais. Écrire en montagnais.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

montagnés, montagnet, montagnez, montagnois, etc. (jusqu'au XVIIIe s.)
Citation(s) Référence(s)
Il [un sorcier] parloit ta[n]tost Mo[n]tagnais, tantost Algonquain, retena[n]t tousjours l'accent Algonquain, qui est gay, co[m]me le Provençal.
1634, dans RJ 6, p. 164.
[archives et textes anciens]
L'on a découvert quantité de peuples du côté du Nord lesquels parlent Algonquin et Montagnez.
1641, Marie de l'Incarnation, dans G. Oury (éd.), Correspondance, 1971, p. 143.
[archives et textes anciens]
Comme en Acadie, les truchements du Saint-Laurent, ayant appris [les langues amérindiennes] par oreille, sans méthode et pour la pratique commerciale seulement, inventèrent un baragoin [sic] intermédiaire entre le français et le montagnais, plutôt qu'ils n'apprirent vraiment l'idiome.
1979, L. Campeau (éd.), Monumenta Novæ Franciæ, t. 2, p. 91 (introduction).
[études scientifiques]
Le montagnais appartient au continuum linguistique cri-atikamekw-montagnais-naskapi. Ce groupe est rattaché à l'algonquien central et se trouve donc plus près de l'ojibway [...] que [...] des langues de l'est comme le micmac, l'abénaqui et le malécite.
1991, P. Martin, Le montagnais, langue algonquienne du Québec, p. 26.
[études scientifiques]

Historique

Depuis 1634.

Français de référence

Réalité propre
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
QU: 2571