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Le soir, avant de partir, il fallut prendre le souper, un de ces repas sans épargnes, tel qu'en donnaient les anciens Canadiens : corbeilles entassées de gros morceaux de pain d'habitant, grands vaisseaux de lait, briques de lard froid, larges soucoupes de sirop d'érable, tout était en abondance; c'était le cas de répéter cette devise de nos pères : plus la table est chargée, plus on est riche et poli. |
1887, J.-B. Proulx, «Une pêche au flambeau», dans La Minerve, Montréal, 9 sept., p. 6.
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Le pain d'habitant, le robuste pain de nos ancêtres est rare aujourd'hui. Les goûts dépravés de certaines gens lui ont substitué le pain blanc. Le «pain blanc», au teint pâle et livide prend des airs de ville. |
1917, G. Bouchard, Premières semailles, p. 25-26.
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