Vedette

piastre (n. f.)
[pjastʀ]

Définition

Hist. Appellation officielle de l'unité monétaire canadienne valant cent centinsBillet de une piastre émis par la Banque nationale, monnaie du Canada, 1860 (Musée de la civilisation, S1991-02189-000).
Deux piastres et vingt-cinq centins.
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[pjas] (fam.)

Variante(s) graphique(s)

piasse (souvent, depuis le début du XXe s. dans les textes dialogués, humoristiques, etc.)
Citation(s) Référence(s)
Les dénominations de monnaie du système monétaire de cette province seront, louis, piastres, chelins, deniers, centins et millins [...]; la piastre équivaudra au quart d'un louis, le centin sera la centième partie d'une piastre, et le millin la dixième partie du centin; – et dans tout exposé relatif à de l'argent ou à des valeurs en argent dans tout contrat, indictement ou procédure légale, elles pourront être désignées en louis, chelins et deniers, ou en piastres, centins et millins [...] selon qu'il sera considéré expédient.
1859, «Acte concernant le cours monétaire», dans Les Statuts refondus du Canada, chap. 15, art. 1.
[textes administratifs ou officiels]
Le fait est que, dès la veille, il avait décidé de faire un cadeau aux enfants du maçon et, à cet effet, il avait apporté avec lui sa bourse contenant toute sa fortune, – deux piastres en pièces de cinq et de dix centins, toutes neuves et brillantes; il cherchait donc une occasion de présenter cette offrande pour laquelle il avait complètement dévalisé sa petite banque.
1875, N. Legendre, À mes enfants, p. 102-103.
[littérature]

Origine

Innovation sémantique français du Québec

Historique

Pour l'origine de la forme, voir sens 01. – Depuis 1859 (avec valeur officielle), mais déjà dans des documents antérieurs depuis 1851 (voir exemple sous cent).

Français de référence

Réalité propre
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.

Données encyclopédiques

Voir sens 01.
QU: 2693