Vedette

amarré, ée (adj.)
[amɑʀe]

Définition

Vieilli Retenu (à qqch.), fixé (à qqch.) par un lien (en parlant d'une personne, d'un animal, d'un objet mobile). – Noué (à, autour de qqch.); entouré, fermé (par un lien).
[État des données: en cours]
Citation(s) Référence(s)
Je vous prie de faire faire une caisse bien amarrée pour les six bouteilles de baume de Canada et pour les dix livres de suc d'érable, et adresser l'un et l'autre à Madame de la Bourdonnage conseillère d'État rue St. Dominique à Paris [...].
1756, ANQQ, Montcalm, 11 oct., P-188/1.
[archives et textes anciens]
Pas besoin de te dire que les gars avaient hâte de voir arriver les partageurs. Tu comprends, tout le monde attendait des nouvelles d'en bas. Les chevaux étaient pas aussitôt amarrés que les gars ressoudaient chercher la malle. Y avaient des gazettes, une lettre, des fois un paquet: une boîte de sucre à la crème, une paire de bas ou ben de mitaines tricotés au pays.
1976, B. B. Leblanc, Moi, Ovide Leblanc, j'ai pour mon dire, p. 116.
[littérature]

Origine

Innovation lexématique, syntagmatique, phraséologique français du Québec

Historique

Depuis 1756. De amarrer. Relevé dans le français de la Réunion (v. CarRéun 68) et dans celui de la Louisiane (v. C. Saucier, Traditions de la paroisse des Avoyelles en Louisiane, 1956, p. 34, 54, 72 et 86).

Francophonie

Commentaire(s) intrazone
Relevé dans le français de la Louisiane (v. C. Saucier, Traditions de la paroisse des Avoyelles en Louisiane, 1956, p. 34, 54, 72 et 86) et en Acadie.
Renvoi(s) aux autres zones francophones
Relevé dans le français de la Réunion (v. CarRéun 68).
QU: 2803