Vedette

amarrer (v. trans.)
[amɑʀe]

Définition

Vieilli Nouer ensemble (deux liens ou les deux bouts d'un lien); réunir, entourer par un lien (deux ou plusieurs choses). - (Par ext.). Fermer, faire tenir (qqch.) au moyen d'une attache.
Amarrer le foin. Amarrer un paquet, un sac. Amarrer ses souliers, un chapeau.
[État des données: en cours]
Citation(s) Référence(s)
Ma soeur a enveloppé les doigts de Ouellet avec du coton et a amarré les linges avec du fil noir.
1869, La Malbaie (Charlevoix-Est), dans Procès de Eugène Poitras, p. 19.
[enquêtes]
Allons, vite, Ladébauche, dépêche-toi, on part. Amarre ta cravate, boutonne ta bougrine, serre ta ceinture fléchée et arrive.
1879, Le Vrai Canard, Montréal, 25 oct., p. 2.
[presse, journaux, périodiques]

Renvoi(s) à d'autres langues

Cet emploi a également cours dans les parlers créoles de la Réunion et des Antilles (v. par ex. ChaudRéun 96: amarrer des souliers, et JourdMart 103 et 195: amarrer les cannes à sucre).

Origine

Maintien d'un sens parlers régionaux de France

Historique

Depuis 1869. Héritage des parlers de France; relevé dans les parlers du Nord-Ouest (v. RobNorm: amarrer sa culotte, son tablier; MoisyNorm: amarrer un paquet, et DottMaine 19: amarrer l'orge). Cet emploi a également cours dans les parlers créoles de la Réunion et des Antilles (v. par ex. ChaudRéun 96: amarrer des souliers, et JourdMart 103 et 195: amarrer les cannes à sucre).

Étymon du FEW

*aenmarren

Francophonie

Commentaire(s) intrazone
Relevé en français d'Acadie et de Louisiane.
QU: 2807