Citation(s) | Référence(s) |
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Combien fus-je ainsi de temps sans connaissance, connais pas. Seulement, quand je pus ouvrir les yeux, il faisait petit jour [...]. Je vis alors à côté de moi et garotté [sic] ainsi que j'étais, ce pauvre petit Pierre Mathurin qu'ils [des Indiens] avaient aussi pris. Apparemment que les blessures dont il était criblé l'avaient fait évanouir car il ne répondit pas aux paroles que je lui adressai. Pour moi, la caboche me faisait un mal d'enfer : ça me cognait en dedans, toc, toc, ça me faisait si mal, si mal, que je tombai de nouveau en faiblesse, et bonjour la compagnie. |
1866, J. Marmette, «Charles et Éva», dans Revue canadienne, t. 4, 1867, p. 334.
[littérature]
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En arrivant a la plaine, on marchait tranquilement, tout a coup deux beaux bocs dans le chemin, on se preparait pour tirer, le maudit chien arrive comme une flèche et le chevreuil fait un bon de coté et bonjours la visite. Le maudit, il a danser, une de ses raclée don parle les St écritures, croyez moi. |
1957, 29 nov., île d'Anticosti (Saguenay), Journal manuscrit.
[autres textes écrits]
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Remarque(s) |
En France, comme d'ailleurs aussi au Québec, on trouve de nos jours bonsoir et bonjour dans des emplois semblables (v. Étymologie/Historique).
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