Citation(s) | Référence(s) |
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Au sortir de ce lac [situé au nord de Mingan] nous avons suivi pendant quelques instants une petite rivière dont le lit était rempli de cailloux et nous avons fait un portage d'un mile et ½ sur un terrain élevé, mais sec et large. Le sol est un gravier rougeâtre recouvert d'une mousse de caribou. |
1866, dans H. Tremblay (éd.), Journal des voyages de Louis Babel, 1977, p. 32.
[archives et textes anciens]
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A l'extrémité septentrionale du Québec est un pays fait comme sous l'empire d'hallucinations : l'Ungava. Bordé à l'ouest par la baie d'Hudson, à l'est par le Labrador, [...] c'est une steppe rocailleuse – semée, il est vrai, de petits lacs, mais presque tous figés, sans liens entre eux – l'inhumaine et stérile toundra qui ne produit pour ainsi dire que des lichens et, entre autres, à l'infini, cette monotone toison rase, la mousse de caribou. 1961, G. Roy, La montagne secrète, p. 89. |
1961, G. Roy, La montagne secrète, p. 89.
[littérature]
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Que mangent les animaux l'hiver ? Le lagopède des saules se régale de bourgeons d'arbustes comme ceux du saule. Le caribou, lui, broute le lichen qui recouvre le sol de la taïga. Voilà pourquoi on appelle ce lichen la «mousse à caribou»! |
1995, Les Débrouillards, avril, p. 47.
[presse, journaux, périodiques]
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(Pour la variante mousse blanche). I' [les jeunes caribous] mangeaient de la mousse, de la mousse blanche p'is i' piochaient pour déterrer la mousse quand i' avait rien que huit pouces de neige. |
1967 ou 1968, Saint-Urbain (Charlevoix-Ouest), dans N. Lafleur, La vie traditionnelle du coureur de bois aux XIXe et XXe siècles, 1973, p. 75).
[enquêtes]
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