Citation(s) | Référence(s) |
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De bois exquis [de la Nouvelle-France] je n'y sache que le Cedre, & le Sassafras : mais des Sapins, & Prus [sic], se pourra tirer un bon proufit, par ce qu'ilz rendent de la gomme fort abondamment, & meurent bien souvent de trop de graisse. Cette gomme est belle comme la Terebentine de Venise, & fort souveraine à la Pharmacie. J'en ay baillé à quelques Eglises de Paris pour encenser, laquelle a esté trouvée fort bonne. |
1609, M. Lescarbot, Histoire de la Nouvelle France, p. 857-858.
[archives et textes anciens]
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Il y a aussi du pin pour faire des planches, bonnes à faire les tillacts, & le sapin pour les ornemens & œuvres mortes, & doubler les chambres; il se trouve encore dans le pays des forests de petits pins, prusses, & sapins qui me fourniront le bray & le gauldron, des qualitez duquel j'ay déja parlé : j'ay un moyen certain pour en rendre la mâture encore meilleure qu'elle n'est. |
1672, N. Denys, Description geographique et historique des costes de l'Amerique septentrionale, t. 2, p. 315.
[archives et textes anciens]
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Les framboises, les sapins et la prusse sont les seules choses qui croissent en ce païs [...]. La prusse est une production d'arbre dont on se sert pour faire une sorte de biére assés bonne, médecinale et d'un grand secours pour le païs vû que l'eau naturelle n'y est pas même potable. |
1735, Abbé Maillard, dans Collection de documents inédits sur le Canada et l'Amérique, t. 1, 1888, p. 59.
[archives et textes anciens]
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Un jour, après le souper, moi et La Mariecomo avions été avec Pivaromme dans sa doré [«petite embarcation des pêcheurs de morue»] qu'rir de la clairette d'encens à mâcher. Après en avoir coupé pas mal sur lés meilleurs prusses, on est arrivé où qui avait une bouillée d' bouleaux blancs. |
1974, R. Brun, La Mariecomo, p. 21.
[littérature]
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(Pour la variante pruste). La parouaisse était divisée en sections, pi l'monde de c'te boute là faisait un r'posoir de branches de pruste. Le prêtre arretait [sic] et avec le soleil y dounait la bénédiction et priait pour c'te boute là d'la parouaisse. |
1977, F. E. Thibodeau, Dans note temps avec Marc et Philippe, p. 17.
[littérature]
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