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Aux alentours du Lac Saguay Il était venu pour bûcher Et pour les femmes... Il trimait comme un déchaîné Pis l'sam'di soir allait giguer Avec les femmes... Un Québécois comme y en a plus Un grand six-pieds poilu en plus Fier de son âme [...] Mais son patron, une tête anglaise, Une tête carrée entr'parenthèses Et malhonnête... Mesurait l'bois du Grand six-pieds Rien qu'à l'œil un œil fermé Y était pas bête... Mais l'Grand six-pieds l'avait à l'œil Et lui préparait son cercueil En épinette[.] |
1961, Cl. Gauthier, «Le grand six-pieds», dans R. Chamberland et A. Gaulin, La chanson québécoise de La Bolduc à aujourd'hui, 1994, p. 108-109 (chanson).
[littérature]
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[...] il y avait quelque chose de touchant à voir ces têtes carrées, comme on les appelait dans le temps, se débattre avec leurs arguments un peu bidon, s'empêtrer dans leurs définitions de ce qu'est un Québécois et un Quebecer, chanter les mérites de la culture française tout en se plaignant de cette langue qu'on les oblige à parler sous peine de déportation, jurer qu'ils allaient quitter massivement Montréal cet été tout en clamant que c'était la meilleure ville au monde et qu'ils étaient ici chez eux, bon. |
1996, N. Petrowski, dans La Presse, 26 avril, p. A5.
[presse, journaux, périodiques]
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[Jean-Guy] Talbot et plusieurs de ses coéquipiers (dont Maurice Richard, bien sûr) étaient eux aussi régulièrement la cible d'injures racistes. [...] «Ça faisait partie de la game», explique Talbot, qui a remporté sept coupes Stanley dans l'uniforme du Tricolore. «Les anglais nous traitaient de 'Frogs' et de 'Pepsi'. Nous, on les traitait de têtes carrées. Évidemment, on ne se disait pas ce genre de chose comme ça, sans raison. Ça sortait quand on était vraiment fâchés.» |
2000, Le Nouvelliste, Trois-Rivières, 5 janvier, p. 19.
[presse, journaux, périodiques]
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