Citation(s) | Référence(s) |
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Et avant que de plaire aux suffragettes ignorantes et primaires et embarrassantes et encombrantes et sacrement achallantes de chez nous, M. Paul Morin [...] ferait mieux de débiter son boniment au milieu d'un boudoir intime et parfumé plutôt que devant le micro. Et s'il s'obstine [...] nous serons obligé de le rappeler à la décence élémentaire [...]. |
1939, Les Pamphlets de Valdombre, mars, p. 177-178.
[littérature]
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– Donalda : Des maringouins ça vient par nuages. On pourrait couper ça avec un couteau. – Séraphin : Coupe-les. [...] Viande à chiens que c'est achallant. |
1944, Cl.-H. Grignon, Un homme et son péché, 30 mai, p. 3 (radio).
[radio-télévision]
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– [Féda] : Le bon Dieu pourrait nous punir ensuite! – [Tit-Blanc] : Aujourd'hui, on peut plus rien faire sans avoir le bon Dieu dans les jambes. Dans not'temps, Y étais [sic] pas si achalant que ça. |
1944, R. Lemelin, Au pied de la Pente Douce, p. 49
[littérature]
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[...] les neveux et les nièces t'oublieront une demi-heure après le libera. Pourtant, tu te seras tourmentée pour ces enfants-là comme s'ils étaient à toi, au risque de t'entendre traiter de vieille achalante! |
1950, Gr. Gélinas, Tit-Coq, p. 109.
[littérature]
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– Tu [un chien] deviens achalant, à la longue. Si tu ne cesses pas d'être aussi embarrassant, il va falloir que tu retournes d'où tu viens. |
1962, A. Thério, Le journal d'un chien, p. 27.
[littérature]
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– Un télégramme d'Ottawa! – Johnson : Ah! Les achalants! Qu'est-ce qu'ils veulent encore ?– Ils disent que c'est au fédéral à le recevoir [le Général de Gaulle] et non au provincial. |
1969, Fr. Loranger et Cl. Levac, Le Chemin du Roy, p. 46.
[littérature]
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«Nous vivions sur une terre, celle du grand'père Dupire que nous gardions à la maison. Il était bien vieux, quasiment retourné en enfance et toujours après moi, à me tripoter. [...]» Aline est la neuvième de dix enfants vivants. Elle a vécu en milieu rural jusqu'à l'âge de douze ans. Alors toute la famille émigrera de Sainte-Eulalie à Valleyfield. Plus de grand père [sic] achalant et impuni. |
1971, J. Ferron, Les roses sauvages, p. 138.
[littérature]
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Les pauvres, c'est ben achalant! [titre] Ouais! Des pauvres qui rouspètent, qui se ramassent en gangs, qui étendent leur corde à linge au parc de l'Esplanade en lançant des appels à la justice, à la solidarité, à l'amour, c'est ben achalant. Oui, ça vous secoue le confort et l'indifférence. |
1997, G. Rheault, dans Le Soleil, 20 nov., p. A5.
[presse, journaux, périodiques]
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Mettons une chose au clair dès le départ : qui, à l'âge de 10 ans, a dit à ses parents : «Quand je serai grand, je veux être vendeur» ? Astronaute, capitaine de marine, explorateur, médecin, pompier... Mais vendeur ? «Évidemment que non. Le métier a une mauvaise image dans le public. Vendeur évoque peddleur, télémarketeur, crosseur. Ou encore, l'achalant avec les brosses Fuller qui sonne à la porte. C'est quelqu'un qui peut abuser des autres et leur vendre quelque chose dont ils n'ont pas besoin, quelqu'un qui va les rouler, quoi...» [...]. |
2002, D. Arcand, dans La Presse, 15 mai, p. 11 (cahier spécial : «Le monde du travail»).
[presse, journaux, périodiques]
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Équivalent(s) |
fatigant, tannant
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Renvoi(s) aux autres zones francophones |
Encore usuel dans le français régional du Nord-Ouest de la France (v. DRF, s.v. achaler).
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