Vedette

abrier (v. trans.)
[abʀije]
Le mot se prononce toujours avec un [j], quel que soit le temps ou la personne.

Définition

(Parfois employé absol.). (Avec un sujet inanimé). S'étendre (sur qqch.), avec pour conséquence de cacher à la vue, de recouvrir.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

abriller
Citation(s) Référence(s)
(Pour la variante abriller). Il me semble pourtant que nos lumières étaient bien placées, mais la goëlette roulait fort et la mer abrillait à tout moment [«cachait la vue en montant»]; nous avions déjà perdu un homme et le capitaine était attaché à la roue.
1872, N. Legendre, «Sabre et scalpel», dans Album de La Minerve, 1er août, p. 420.
[littérature]
[...] c'est monsieur Desrochers qui vient de sortir une minute pour aller ôter la neige qui est en train d'abrier son auto.
1938, A. Audet, Madeleine et Pierre, 1er déc., p. 9 (radio).
[radio-télévision]
(Pour la variante abriller). Après ce qui est arrivé entre Miriam et lui, il n'y a plus droit [à l'attendrissement] et ne l'aura plus jamais. Pendant des années, il n'y a pas vraiment songé : trop loin en lui cela avait coulé et s'était glacé, de sorte que c'était devenu comme irréel, pareil à l'automne quand la brume monte du fleuve et abrille toute chose.
1987, V.-L. Beaulieu, L'héritage, t. 1, p. 84.
[littérature]

Origine

Innovation sémantique français du Québec

Historique

Depuis 1872. Découle du sens 02.; cet emploi n'a pas été signalé comme tel en français.
QU: 3185