Vedette

abrier ou abrier (s'~) (v. trans. ou v. pron.)
[(s)abʀije]
Le mot se prononce toujours avec un [j], quel que soit le temps ou la personne.

Définition

Habiller, emmitoufler (qqn).
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

abriller
Citation(s) Référence(s)
Le prince voit la jeune fille et lui demande : «Qu'est-ce que tu fais là ?» Elle lui dit : «N'approchez pas. Je n'ai presque pas de linge sur mon dos. [...] – Je vais t'envoyer ma blouse. Abrie-toi comme il faut et je viendrai te chercher.»
1947 env., Sainte-Brigitte-de-Laval (Montmorency 1), dans Sœur Marie-Ursule, Civilisation traditionnelle des Lavalois, 1951, p. 240.
[enquêtes]
L'autobus a repris de la vitesse. J'ai fermé les yeux [et j'ai écouté les conversations]. «Ça l'air frette en baptême, r'garde-moi ça, Germaine, comment l'monde s'abriye [sic]! Tu trouves pas que l'temps s'morpionne depuis trois ou quatre ans ? On s'comprend p'us.»
1976, J. Brossard, Le sang du souvenir, p. 22.
[littérature]

Origine

Maintien d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) parlers régionaux de France

Historique

Depuis 1905 (d'après FSPFC). Dans cet emploi, le mot a été signalé dans des parlers de la Normandie, du Maine et de la Gascogne (v. FEW apricare 25, 56a).

Étymon du FEW

apricare
QU: 3189