Vedette

appoints (les ~ de qqn) (loc. nom.)

Définition

Vieilli Le moment où qqn s'avère disposé (à faire qqch., à prendre une décision).
Attendre (après) les appoints du docteur, les appoints de tout le monde (ou de Pierre, Jean, Jacques).
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
L'enfant tremblait d'excitation : – Des petits cochons de tirasse qui s'étirent, puis qui s'étendent, j'en veux un. Mais à peine en possession du bonbon, la convoitise le fit loucher sur un sifflet de réglisse. La marchande y mit le hola. – Décide-toi. J'ai pas rien que ça à faire que d'attendre tes appoints.
1947, G. Guèvremont, Marie-Didace, p. 272.
[littérature]
– Marie-Louise : [ ... ]. Mais dis-moi donc, t'as pas fait tes commissions comme c'est là ? – Mathilda : Hé non! Les deux hommes sont repartis avec la voiture de ton mari... – Marie-Louise : Ben château! si tu penses que j'attends après les appoints d'Albert, moi... La plupart du temps je vas faire mes commissions à pied; c'est pas ben loin.
1961, O. Légaré, «Zézette», dans P. Pagé, Le comique et l'humour à la radio québécoise, t. 1, 1976, p. 548.
[radio-télévision]

Synonyme(s)

Origine

Maintien d'un sens français ancien et parlers régionaux de France

Historique

Déverbal de appointer. À rattacher au sens de «moment favorable, circonstances favorables» qu'a eu le mot appoint en français des XVIe et XVIIe s. (attendre leur appoint, prendre son appoint; v. Huguet, s.v. apoint, LaCurne et Cotgrave 1611, s.v. appoinct). Le mot est relevé avec le même sens dans les parlers de la Normandie et de la Suisse romande (souvent dans l'appoint de qqn, v. RobNorm, MoisyNorm, GPSR).
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