Citation(s) | Référence(s) |
---|---|
Il seroit aussy bon de les obliger au défrichement des terres hautes. La plupart des habitans comme au Port Royal, aux Mines, ne s'amusant qu'à faire des levées dans des marais où ils sèment leur bled, ce qui leur porte beaucoup de préjudice par plusieurs raisons, dont la première est que le bled qu'ils sèment dans leurs marais est d'un grain très petit qui rend à moitié son, et quy ne conserve pas; que les marées bien souvent crèvent leurs aboteaux et innondent [sic] leurs terres, qui ne produisent plus de quelque année quand elles ont esté abreuvées d'eau salée [...]. |
1687, J. de Gargas, dans L. Zibara, Deux récits de voyage en Nouvelle-France au dix-septième siècle, 1982, p. 112.
[archives et textes anciens]
|
Au pied du Blomidon, la mer se déroule en un bassin presque circulaire. [...] Vers le sud et vers l'est, les yeux passent du bleu au vert, insensiblement toutefois, comme si l'espace conquis par les aboîteaux avait gardé quelque chose de la couleur de la mer. |
1932, A. de Lestres, Au cap Blomidon, p. 180-181.
[littérature]
|
Vous trouverez au bord des rivières, à Grand-Digue, par exemple, des aboiteaux longs et bas, construits pour affronter les hausses printanières des petits courants d'eau; et en bordure d'océan, comme à Grand-Pré, des aboiteaux courts et hauts, pour faire face aux grandes marées. |
1973, A. Maillet et R. Scalabrini, L'Acadie pour quasiment rien, p. 54.
[littérature]
|
[...] il ressort des observations faites par les agriculteurs dont les champs voisinent les battures retournées en marais, par suite de la détérioration des aboiteaux et surtout des clapets de bois remontant parfois jusqu'à 30 années, que ces digues n'ont pas été nuisibles aux oiseaux migrateurs. |
1980, Le Soleil, 28 avril, p. A4.
[presse, journaux, périodiques]
|