Citation(s) | Référence(s) |
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Les truites bleues sont des ombles de fontaine anadromes ou truites mouchetées migratrices. Nées en eau douce, mais ayant vécu en eau salée, ces truites reviennent, en automne, frayer dans la Sainte-Marguerite, la rivière de leur naissance. Là-bas, on les appelle bleues parce qu'elles ont une livrée ayant les mêmes reflets bleutés que le métal poli. Ailleurs, on les nomme truites de mer. |
1995, A.-A. Bellemare, dans Le Soleil, 1er oct., p. S9.
[presse, journaux, périodiques]
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Les rivières Missiquinak, Papinachois, aux Outardes et Saint-Pancras et plusieurs autres qui ont leurs embouchures un peu plus bas, n'offrent pas de frayères au saumon; celui-ci ne peut pas remonter les grandes chûtes qui se trouvent à peu de distance de leurs estuaires; mais, dans ces derniers on pêche la truite de mer en abondance, et plus haut que les chûtes, la truite de rivière. |
1892, N. LeVasseur, dans Bulletin de la Société de géographie de Québec, vol. 2, no 1, p. 69.
[études scientifiques]
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La mer étant grosse d'événements cachés aux rivages... [...] loups-marins indolents, morues goulues, pourcils frétillants, marsouins malins et blancs... empressés autour d'une lune ronde font leurs emplettes de la saison sur les battures réfrigérées par les courants du Labrador. [...] Parfois, mélodieux, un huard huant, repu d'une truite de mer, égrène le chant sacré d'un soir luné, comme si toutes les écailles d'argent des victimes dans sa gorge haute et manifeste devenaient substance des mélodies. |
1963, P. Perrault, Toutes isles, p. 50 (poème).
[littérature]
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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