Vedette

aquer (v. trans.)
[ake]

Définition

Région. et vieilli (Souvent employé absol.). Amorcer (un hameçon, une ligne).
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[hake]

Variante(s) graphique(s)

haquer
Citation(s) Référence(s)
(Absol.). [ ... ] y en avait qui haquaient aussi avec du foie de bœuf, mais seulement ça blanchissait trop vite à l'eau [ ... ] parce que quand y a pu de sang dedans, y [ le poisson des chenaux ] mord pu.
1981, Batiscan (Champlain), dans É. Poirier, Vocabulaire de la pêche sportive, 1988, p. 39.
[enquêtes]

Commentaire géolinguistique

Relevé surtout à l'ouest de Québec, en particulier dans les régions de Trois-Rivières et de Montréal.

Répartition

  • Ouest du Québec
  • Centre-nord du Québec

Origine

Maintien d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) parlers régionaux de France

Historique

Depuis 1904 (BPFC 2/10, p. 316). Dialectalisme d'origine normande (aquer ou haquer, v. FEW esca 3, 244, MensCauch-2, ALN 600; à titre de normandisme, figure aussi dans LittréS, s.v. aiche, et dans SainÉt 2, p. 167). Aquer est une variante de acher «garnir (l'hameçon) de l'appât», attesté en français du XVIIe s., qui se rattache au français esche (ou èche) «appât fixé à l'hameçon»; le mot esche, qui remonte à l'ancien français, est également à l'origine de anchet et de laiche (v. FEW id.).

Étymon du FEW

esca

Français de référence

Équivalent(s)
appâter (usuel au Québec)
QU: 335