Citation(s) | Référence(s) |
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La nuit, des fois, je me lève, pis je m'en viens m'assire sus la roche [...] pis j'avise au loin, dans le seillon de lumiére. |
1976, A. Maillet, Gapi, p. 72-73.
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Du temps que les cutters du gouvarnement se cachiont droite, icitte [...] pis qu'i' r'soudiont tout d'un coup en avisant une ouèle [= voile] au large. |
1976, A. Maillet, Gapi, p. 80.
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A l'heure qu'il est, le bon Djeu nous regarde peut-être point; mais le djable, lui, nous avise de ses deux yeux rouges. |
1977, A. Maillet, La veuve enragée, p. 27.
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Quelqu'un d'entre vous aurait-i' souvenance d'une grenaille [«bébé»] de Beaubassin dénommée Catoune? Tous les Girouard avisèrent le vieux Charles à Charles; si l'un le savait, c'était lui. |
1979, A. Maillet, Pélagie-la-Charrette, p. 33.
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(En emploi pron.) Charles à Charles vit Bélonie-le-Vieux approcher son banc du sien. Et les deux ancêtres s'avisèrent longuement, sans rien dire. |
1979, A. Maillet, Pélagie-la-Charrette, p. 38.
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– Le dimanche de la Communion solonnelle c'était solennel. – Moi j'étais excité. C'était d'aviser une église remplie d'monde. |
1977, F. Thibodeau, Dans note temps avec Marc et Philippe, p. 20.
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Quand j'ai avizé les patates ça m'a fait mal au tchoeur. Tu parles d'la rev'nelle! C'est bin d'planter, mais y faudrait a'oir souonne [= soin] de son garrêt d'patates. C'est d'même asteur, y faut que s'alle vite... toute au tracter. |
1977, F. Thibodeau, Dans note temps avec Marc et Philippe, p. 73.
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