Vedette

académie (n. f.)
[akademi]

Définition

Ancienn., petite institution privée où l'enseignement, assumé par un seul maître, revêtait la forme d'un préceptorat.
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
Le mérite d'avoir inauguré l'enseignement secondaire à Montréal revient à Alexander Skakel, licencié ès arts. Son Académie de la rue Saint-Jacques [...] fut, à partir de 1798, considérée comme un High School.
1971, L.-Ph. Audet, Histoire de l'enseignement au Québec, t. 1, p. 325.
[études scientifiques]
Ecole et pension. Monsieur Tanswell [ ... ] avertit le Public, qu'il se trouvera dorénavant [ ... ] matin et après midi à son Academie de l'Eveché, où il enseignera toutes les differentes Branches d'Education [ ... ] en François et en Anglois [ ... ]. Il y a à l'Academie plusieurs appartemens, dont l'un sera mis à part pour de jeunes Demoiselles.
1798, La Gazette de Québec, 5 avril, p. 4 (annonce).
[presse, journaux, périodiques]

Origine

Emprunt d'un sens anglais

Historique

Depuis 1765 (La Gazette de Québec, 9 mai, p. 1 : Diplome d'Academie); d'après l'anglais academy, lui même bien attesté dans les journaux canadiens-anglais de la fin du XVIIIe et du début du XIXe s. (v. par ex. The Quebec Gazette, 5 avril 1798, p. 4; ne figure cependant pas de façon explicite dans les dictionnaires). A été relevé en France au XVIIIe s., mais par référence à une réalité typiquement anglaise (v. Enc 1, p. 56b).

Français de référence

Réalité propre
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.

Données encyclopédiques

À la mode dans les années qui ont suivi la Conquête, les académies étaient situées dans des maisons privées et pouvaient tenir lieu de pensions. D'abord réservées aux jeunes Canadiens anglais, elles ouvrirent peu à peu leurs portes aux Canadiens français. Sauf exceptions, l'enseignement y était dispensé en anglais par des maîtres d'origine britannique ou écossaise; il couvrait les matières traditionnelles telles l'arithmétique, la géographie, l'histoire et la grammaire. - L.-Ph. Audet, Histoire de l'enseignement au Québec, t. 1, surtout p. 323-327; Rapport de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec, vol. 1, éd. de 1965, p. 3-4.
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