Vedette

bandon (n. m.)
[bãdɔ̃]

Définition

Vieilli (Général. dans les bandons). Terre que l'on rend accessible aux bestiaux à certaines époques de l'année, en partic. après les récoltes, pour qu'ils y paissent librement; l'herbe, le regain qui y pousse.
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[bɒdɔ̃] (vieilli)

Variante(s) graphique(s)

badon, bâdon
Citation(s) Référence(s)
Les bohémiens n'ont pas de chez euz [ sic ]. Ils voyagent, ils vivent, mangent et dorment dans leurs charrettes. Le soir venu, ils campent dans un champ, au bord d'une route, dans le Domaine, dans les Abouts, dans les Bandons.
1914, A. Rivard, Chez nous, p. 85.
[littérature]

Commentaires

Bandon réfère tantôt à un ensemble de terres mises à la disposition d'une communauté d'agriculteurs pour y laisser paître leurs bestiaux, tantôt à une partie de la propriété foncière d'un agriculteur (appelée aussi abandon).

Origine

Maintien d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) parlers régionaux de France

Historique

Pour l'origine de la forme, voir sens 01. – Héritage de France; à rattacher à bandon qui a été recueilli en Suisse romande au sens de «pentes les plus élevées et les plus escarpées des alpages, où le bétail paît en liberté» (v. GPSR), et à bandun «district soumis à une juridiction, contrée en général» en ancien français (v. Godefroy, s.v. bandon).
QU: 508