Vedette

barda (n. m.)
[baʀdɑ]

Définition

Vieilli Souci, tracas, problème qui provoque de la contrariété ou de la confusion.
Ça me donne, ça me cause bien du barda.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

bardas (au sing., souvent); berda(s), beurda(s), borda(s), (rare) breda(s) (d'après des variantes de prononciation)
Citation(s) Référence(s)
Nous avons encore la question de Riel ce qui cause ben du bordas. Sir John maigrit à vue d'œil. Il me fait l'effet d'un homme qui a mangé de l'éléphant et que ça lui serait resté sur l'estomac.
1885, Le Bourru, Longueuil, 12 sept., p. 2.
[presse, journaux, périodiques]
C'est une bonne laitière [ une vache ]. Pour ça, oui, c'est une vraie bonne laitière. Mais il y a pas une clôture qu'elle passe pas au travers. Je la vendrais bien, parce qu'elle nous donne un bardas du diable, qu'on est obligé de lui mettre des carcans.
1935, G. Bugnet, La forêt, p. 50.
[littérature]
C'est du bordas sans bon sens, garder deux enfants. Ben non, Alma-Rose, ça passe encore. Elle est commode, elle peut aider. Mais Télesphore... Y'a des fois qu'il est ben difficile. On dirait que ça vient par secousses. Y'est une semaine, deux semaines, ça va bien, pas de trouble. Tout d'un coup, pendant six ou sept jours, c'est pas de service.
1954, Y. Thériault, Maria Chapdelaine, 17 sept., p. 4 (radio).
[radio-télévision]
Comment vas-tu ? Moi, ça va mais ici, il y a bien du barda et du chagrin dans l'air. Le docteur ne donne pas plus que trois jours à ton oncle Jean-Baptiste.
1987, Fr. Noël, Myriam première, p. 266.
[littérature]

Origine

Innovation sémantique français du Québec

Historique

De bardasser. – Depuis 1885.
QU: 526