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D'aussi loin que je voyais venir m'man Tine, ma grand-mère, au fond du large chemin qui convoyait les nègres dans les champs de canne de la plantation et les ramenait, je me précipitais à sa rencontre, en imitant le vol du mansfenil, le galop des ânes, et avec des cris de joie, entraînant toute la bande de mes petits camarades qui attendaient comme moi le retour de leurs parents. |
1950, J. Zobel, La Rue Cases-Nègres, p. 13.
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Mais Raphaël semble l'aimer beaucoup. Il l'appelle m'man Nini, ce qui me fait croire qu'elle est sa grand-mère, et tout cela insinue qu'elle ne pourrait pas être mauvaise personne. |
1950, J. Zobel, La Rue Cases-Nègres, p. 116.
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Toujours est-il que j'étais heureux à l'idée d'aller subir un examen à Fort-de-France, parce que, par la même occasion, je pourrais voir ma petite mère, m'man Délia. |
1950, J. Zobel, La Rue Cases-Nègres, p. 209.
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L'école était douce. Il y allait en courant, Man Salinière la transformait en fête. C'était une autre manière de Man Ninotte, aussi douce, aussi prodigue en disponible tendresse. |
1994 [1996], P. Chamoiseau, Une enfance créole II: Chemin-d'école, p. 41.
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Demain matin, une grappe de cocos à cueillir pour le maît' d'école, et puis une bombe de toulou-lous à prendre pour Man Mano. |
1947, J. Zobel, Diab'-la, p. 69.
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