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Mes parents accordaient à ma «fête» une grande importance. Gâteau avec chandelles, «bascule» sur le plancher ou sur le mur, cadeau, rien ne manquait. |
1965, Parent (Champlain), AF, I. Couillard, ms. 3.
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Les «bascules», à l'occasion des anniversaires [ des bûcherons ], étaient aussi en vogue. On s'emparait du type en question; plusieurs le saisissaient par les membres et le lançaient en l'air autant de fois qu'il avait d'années derrière lui. Souvent, on lui trempait le derrière dans un bassin d'eau glacée, à chaque saut dans les airs. Le derrière... quand ce n'était pas tout le corps. Bien sûr, on compensait, après la bascule, en lui donnant un cadeau, habituellement du tabac. |
1971, AF, R. Jean et G. Morissette, ms. «Le bûcheron québécois : son travail, sa vie, sa mentalité», p. 12.
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«Un par un, mon père venait nous chercher en haut de l'escalier et nous donnait la bascule. Pour ce faire, on s'asseyait en haut de l'escalier, puis, chacun notre tour, notre père nous tirait par les jambes jusqu'en bas des marches, de sorte qu'on se faisait taper le derrière à chaque marche. Mais mon père ne nous brutalisait pas, on s'amusait» [ ... ]. |
1988, Le Soleil, 31 déc., p. E7.
[presse, journaux, périodiques]
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