Citation(s) | Référence(s) |
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C'étaient des beignes cuits dans l'huile de pourcil; tout le monde y mordait à belles dents. Je fis de même, et ma foi! ce n'était pas mauvais. |
1874, Faucher de Saint-Maurice, À la brunante, p. 273.
[littérature]
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Les jeunes enfants dînèrent de quelques beignes, reçurent des taloches et montèrent dormir dans les niches creusées parmi les vêtements empilés sur les lits. |
1966, M. Ferron, La fin des loups-garous, p. 102.
[littérature]
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Et elle roulait sa pâte avec énergie, découpait ses beignets avec un gobelet ou un verre saupoudré de farine et nous permettait de percer les beignes avec des dés à coudre. On mangeait ces «nombrils de pâte» en riant et on se battait pour gratter les fonds de plats qui avaient contenu les divers «crémages», comme on appelait les glaces des gâteaux. |
1972, Cl. Jasmin, La Petite Patrie, p. 69.
[littérature]
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La recette que ma mère m'a transmise ne contenait aucune mesure. Pour le beurre, elle disait «gros comme un œuf», pour le sucre, «deux ou trois poignées» et pour la grosseur du beigne, «grand comme le verre de cognac de papa». |
1978, St. Moissan et A. Lebel, Les petits plats de nos grand-mères, p. 113.
[autres textes écrits]
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Remarque(s) |
Au Québec, on trouve aussi beignet (surtout dans la littérature) pour désigner ces pâtisseries.
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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