Vedette

bobo (n. m.)
[bɔbo]

Définition

(Parfois avec valeur péjorative). Fam. Toute maladie ou blessure.
Parler sans cesse de ses bobos. Penser à ses bobos. Une équipe, un joueur qui soigne ses bobos. QU_e436
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
Le champ centre des Yankees est affecté par toutes sortes de «bobos» qui pourraient bien l'obliger à couper court une carrière qui s'annonçait la plus fabuleuse dans l'histoire du baseball.
1957, L'Événement, Québec, 7 oct., p. 17.
[presse, journaux, périodiques]
– J'ai été malade, bonté de bonté, depuis hier soir que je renvoye pis que je renvoye, j'ai rasé proche de rendre l'âme, les enfants viennent dans ma chambre, ça dérougit pas de visite... [ ... ] Y s'occupent pas des courants d'air, rien, je dois avoir pogné une grippe, cherche si ça se jettera pas ailleurs... – Tu trouves encore le moyen de parler de tes bobos.
1974, J.-M. Poupart, C'est pas donné à tout le monde d'avoir une belle mort, p. 34.
[littérature]
Oui, malgré son âge, [ il ] paraît encore «une jeunesse» d'abord de par ses activités, sa bonne santé et sa volonté de vivre. «Je suis un jeune avec les bobos d'un vieux», lance-t-il.
1988, Le Nouvelliste, Trois-Rivières, 23 juillet, p. A27.
[presse, journaux, périodiques]
[ ... ] les enfants ont ainsi pu se familiariser [ lors d'une visite guidée à l'hôpital ] avec les divers instruments qui servent à faire disparaître tous les «bobos» qu'ils auront peut-être à endurer un jour. [ ... ] Pour bien des enfants, la chance de se faire poser un plâtre «juste pour le fun» n'est pas une chose sur laquelle il faut lever le nez.
1989, Le Soleil, 15 oct., p. A3.
[presse, journaux, périodiques]

Origine

Innovation sémantique français de référence

Historique

Depuis 1931 (Le Goglu, Montréal, 6 février, p. 5). Par extension du sens de «douleur ou blessure légère», attesté en français depuis le XVe s., dans le langage enfantin ou la langue familière (v. TLF, PLar 1989, PRobert 1990).

Français de référence

Remarque(s)
En France, le mot ne paraît désigner qu'une douleur ou une blessure légère (dans le langage enfantin ou la langue familière), emploi également courant au Québec.
QU: 644