Vedette

Moniteur belge (loc. nom.)
[mɔnitœʀ]

Définition

Nom donné au journal officiel qui assure la publication des textes légaux et réglementaires, leur donnant ainsi force de loi, de même que certains actes et documents administratifs (adjudications de marchés publics, postes vacants, etc.).
Le formulaire est téléchargeable sur le site du Moniteur belge. – «Promulguons la présente loi, ordonnons qu'elle soit revêtue du sceau de l'État et publiée par le Moniteur belge.» (formule conventionnelle qui clôt l'exposé de la loi, précédant la signature du roi). – Les statuts de l'A.S.B.L. ont paru au Moniteur.
[État des données: en cours]

Variante(s) morphologique(s)

(par ellipse) Moniteur
Citation(s) Référence(s)
Ce fonds est une assurance pour les gros pépins que les agriculteurs peuvent rencontrer, par exemple devoir abattre du bétail pour cause de maladie. Cette aide qui pèse 15 millions en tout vient de passer au Moniteur.
2009, C[atherine] Ern[ens], Vers l'avenir, 19 octobre, p. 2.
[presse, journaux, périodiques]

Commentaires

Appartient au lexique des institutions politiques belges.

Renvoi(s) à d'autres langues

Le flamand a conservé l'appellation Moniteur [mɔnitøʀ], mais la dénomination néerlandaise officielle est Belgisch Staatsblad, littéralement «Journal officiel belge», similaire à la dénomination officielle en allemand : Belgisches Staatsblatt.

Origine

Innovation lexématique, syntagmatique, phraséologique français de référence

Français de référence

Équivalent(s)
Journal officiel (de la République française).

Données encyclopédiques

La création du Moniteur belge date du 16 juin 1831, suite à un arrêté pris par le gouvernement provisoire le 10 juin 1831.
BE: 6857