Vedette

accoster à un quai (loc. verb.)

Définition

(Emploi critiqué). Se mettre à quai, s'arrêter, s'amarrer à un quai (en parlant d'un bateau, d'une embarcation ou, par méton., de celui qui est à bord).
[État des données: avancé]

Variante(s) polymorphique(s)

accoster après, contre un quai
Citation(s) Référence(s)
Les Messieurs McDougall faisaient la livraison de leurs produits aux Trois-Rivières, où ils se rendaient en voiture ou en petit bateau. Quand ils venaient [...] en petit bateau, ils allaient accoster au quai du Richelieu ou bien aux quais occupés actuellement par la Compagnie International Paper.
1933, D. Dubé, Les Vieilles Forges il y a 60 ans, p. 60.
[études scientifiques]
(Acadie). Et pas un bateau respectable venu accoster au quai de MacFarlane n'aurait ouvert ses haubans à un Micmac.
1977, A. Maillet, Les Cordes-de-Bois, p. 135.
[littérature]
À son premier arrêt au port de Québec, le navire Eleni M., battant pavillon maltais, mérite la canne à pommeau d'or. Le bateau a accosté au quai 28 peu après 17h, le 1er janvier.
1988, Le Journal de Québec, 3 janvier, p. 7.
[presse, journaux, périodiques]

Antomyme(s)

Historique

Depuis 1881 (Manseau). Certains dictionnaires français attestent cet emploi (accoster à un quai, v. Logos 1976 et Girodet 1981; cp. également la chaloupe accoste au débarcadère de la gare, chez Malraux, v. GLLF), mais la majorité d'entre eux enregistrent plutôt la tournure accoster le quai (v. Robert 1985 et TLF par ex.; v. aussi HanseDiff-2).

Bilan métalinguistique

Emploi critiqué.

Français de référence

Remarque(s)
Accoster au quai se dit également en France, mais les dictionnaires relèvent plus souvent le tour accoster le quai (v. Étymologie/Historique); cet emploi est en usage également au Québec, mais il paraît moins courant que le précédent.
Mot particulier
Emploi particulier par son statut (registre d'emploi, domaine d'emploi, fréquence relative ou connotation).
QU: 84