Citation(s) | Référence(s) |
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Le Groux acotta son fusil contre un cèdre qui se trouva là par hasard [...]. |
1830 env., dans L.-P. Cormier (éd.), Jean-Baptiste Perrault, marchand voyageur, 1978, p. 132.
[archives et textes anciens]
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– Q. : Est-ce qu'il [un marchand de bois] se servait du terrain ? – R. : Il accottait [sic] ses croûtes sur le pan du mur. – Q. : Savez-vous s'il accotait ça aussi haut que les chassis ? – R. : Le chassis, c'est à peu près dix pieds... le petit chassis que j'ai vu... |
1897, Québec, ANQQ, Cour d'appel (Québec), cause no 6 (1898), factum de l'intimé, p. 131-132.
[archives et textes anciens]
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[...] elle [la manchote] se mit à quatre pattes tranquillement et rampa presque pour boire. Elle accota ses deux moignons sur les bords de l'étang [...]! |
1971, Notre-Dame-du-Laus (Labelle), dans R. Lalonde, Contes de la Lièvre, 1974, p. 95.
[enquêtes]
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C'est sur la pointe des pieds qu'on accote nos bicycles sur le coin de la véranda [...]. |
1973, R. Ducharme, L'hiver de force, p. 261.
[littérature]
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Par après, il s'est retourné et s'est mis à pleurer, vaincu par l'émotion, en accotant sa tête sur celle d'un confrère [...]. |
1989, Le Journal de Québec, 21 avril, p. 3.
[presse, journaux, périodiques]
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Équivalent(s) |
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Remarque(s) |
Accoter s'emploie aussi pronominalement, notamment dans s'accoter sur, après, à, contre qqch. ou qqn; il a alors le sens de «se placer, être placé de manière à prendre appui», comme en France. Cet emploi a été critiqué et considéré à tort comme particulier au français du Québec (v. Étymologie/Historique). Au Québec, s'accoter est par ailleurs souvent suivi d'un complément d'objet direct désignant une partie du corps (s'accoter la tête, les mains, les coudes, les pieds), construction que les dictionnaires français ne relèvent pas.
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