Citation(s) | Référence(s) |
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Il les voit s'engraisser du poisson de l'Ubangui, de ces fameux "capitaines" qu'on ne trouve pas ici. |
1972, P. Bamboté, Princesse Mandapu, p. 41.
[littérature]
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Le matin, un villageois était venu apporter ce long et fort poisson qu'on nomme capitaine. Il venait de le pêcher dans la Voulouma, la rivière de Ouanda-Djallé. François le cuisinier l'avait préparé à la provençale avec des tomates et des poivrons. |
1989, Droit M., 1985, in Y. Boulvert, Bangui 1889-1989. Points de vue et témoignages, p. 271.
[études scientifiques]
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À d'autres étalages règnent les poissons-chats et les capitaines, immenses poissons d'eau douce dont la longueur excède souvent deux mètres. |
1990, Th. Thille, Au coeur de la forêt vierge avec les Pygmées Babinga, p. 16.
[littérature]
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On s'attarde volontiers du côté des gandas où jusqu'à 16 heures le capitaine grille à feu doux, garni de persil et de tomates, d'oignons et de piment hâché. |
1994, Le Petit Observateur Centrafricain, 30 août.
[presse, journaux, périodiques]
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On peut pêcher des capitaines pesant plusieurs kilos dans la Mambéré, la Kadéi. |
1994, Be Africa Sango, 1º février .
[presse, journaux, périodiques]
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Les cours d'eau du nord étaient bourrés de gros capitaines mais aussi de caïmans et d'hippopotames. |
1995, J.-Th. GalloLes oisifs de Birao. S'évaser ou périr, p. 20.
[littérature]
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Au quarier Ouango, un capitaine de 10 kilogrammes coûte 3 500 F CFA. Pour le même poids, ce poisson est vendu 6 000 F CFA au marché du km 5. |
1995, M. Mabou, Culture locale et organisation de l'espace urbain de Bangui (Centrafrique), p. 260.
[littérature]
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[...] d'apprécier les mets centrfricains tels que : capitaine (poisson), serpent boa, antilopes. |
1996, Le Novateur, 15 mars.
[presse, journaux, périodiques]
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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Commentaire(s) intrazone |
Le terme, dans cette désignation, est en usage au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Mali, au Niger, au Rwanda, au Sénégal au Tchad, au Togo et dans l'ancien ZaÏre, actuel Congo (Kinshasa). (Selon IFA, 1983 et S. lafage, 2002, Equipe IFA-Sénégal G. N'Diaye-Corréard et alii, 2006; Ng. Ndjérassem, 2005). Il est également en usage au Burundi (Cl. Frey, 1996), au Congo (Brazzaville) (A. Queffélec, A. Niangouna, 1990) et au Gabon (K. Boucher, S. Lafage, 2000). On rencontre aussi l'appellation perche du Nil. Le terme capitaine peut désigner un gos poisson de mer (Polynemus quadrifilis). (Voir notamment BDLP Congo (Brazzaville)). Selon le cas, il peut être synonyme de capitaine de mer ou de capitaine des rivières(perche du Nil). (Cf. IFA, 1983 et travaux ultérieurs inspirés de l'IFA).
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