Vedette

chef de canton (n. m.)

Définition

vieilli (À l'époque coloniale) Notable nommé à la tête d'un canton.
[État des données: en cours]
Citation(s) Référence(s)
Voulou est un gros centre indigène et le chef de canton Goumenndé vient me saluer dans une tenue blanche impeccable. C'est un homme jeune, de traits assez fins, qui a une certaine cote auprès de l'Administration en raison de ses costumes européens et aussi de ses petits envois de fruits, de pommes de terre et de pigeonneaux, dans un pays assez dépourvu de ressources gastronomiques.
1941, E. Gromier, La vie des animaux sauvages du Chari oriental, p. 74.
[littérature]
Que Bao, l'oncle de Naloto/ Était le chef de canton.
1962, P. M. Bamboté, p. 4.
[]
La population de Délébama est originaire de Bombélé. Ils [les Ali) sont tous sous le règne du chef de canton de Bombélé qui supervise tous les autres villages de cet axe vers le sud.
1994, Ng. Klaoguina, Options et attitudes des paysans face au projet de cantonnag : cas de Délébama, p. 24.
[études scientifiques]
X est chef de canton de la localité. Il a sous ses ordres 14 chefs de village.
1995, Le Petit Observateur Centrafricain, 1 janvier.
[presse, journaux, périodiques]

Commentaires

Vieilli mais disponible.

Origine

Innovation lexématique, syntagmatique, phraséologique français de référence

Français de référence

Réalité propre
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.

Francophonie

Commentaire(s) intrazone
Egalement attesté au Sénégal (IFA, 1983; Equipe IFA-Sénégal G. N'Diaye-Corréard et alii, 2006) ainsi qu'au Congo (Brazzaville) (A. Queffélec, A. Niangouna, 1990).

Données encyclopédiques

ENCYCL. Les chefs de canton étaient le plus souvent des chefs coutumiers "récupérés" par l'administration coloniale.
CE: 9497