Citation(s) | Référence(s) |
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Le déjeuner, qui se prend le matin entre six et huit heures, est d'ordinaire le repas le moins copieux : on y sert du lard rôti, du jambon, des rillettes, qu'on appelle ici cretons; les jours maigres, on mange des œufs, des conserves de sardines, de homards, etc. |
1904, St.-A. Lortie, dans P. Savard (éd.), Paysans et ouvriers québécois d'autrefois, 1968, p. 91.
[études scientifiques]
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Il est six heures. Déjà des hommes circulent, bottés de cuir, le col ouvert à l'air froid, imprécis dans la fumée d'eau qui se referme sur eux. Ils attendent l'appel du déjeuner que battra en cadence, sur le triangle d'acier suspendu à une corde, le cuisinier du poste. |
1942, H. Bernard, «Dans les chantiers», dans Le Canada français, vol. 29, p. 321.
[littérature]
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J'me lève, pis j'prépare le déjeuner. Toujours la même maudite affaire! Des toasts, du café, des œufs, du bacon... |
1968, M. Tremblay, Les belles-sœurs, p. 13.
[littérature]
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De mes études classiques je n'ai que deux mauvais souvenirs, mais ils sont de taille : le règlement et la nourriture. Parlons-en de la nourriture. Six matins par semaine, déjeuner de fèves au lard sans lard. Elles n'ont jamais la même consistance ni la même saveur : elles flottent dans une sauce poisseuse ou sont compactes comme du mortier. |
1989, G. Filion, Fais ce que peux, p. 87.
[littérature]
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Seule devant son café, ses oeufs (c'est Noël, après tout!), ses toasts, Anne se sent presque soûle de plaisir. Neuve, elle avalerait le monde avec son déjeuner. |
1992, M. Laberge, Quelques adieux, p. 68.
[littérature]
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Équivalent(s) |
petit déjeuner (dans la langue soignée au Québec)
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Remarque(s) |
L'emploi de déjeuner pour désigner le second repas de la journée, comme en France, se rencontre à l'occasion au Québec, dans la langue soignée.
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