Vedette

denier (n. m.)
[dənje]
Peut être représenté par l'abréviation d. mise en exposant après le chiffre.

Définition

Hist. Dans le système monétaire français, la douzième partie du sol, soit la deux cent quarantième partie de la livre.Neuf deniers, cuivre, monnaie coloniale, France, vers 1721 (Musée de la civilisation, collection Archives nationales du Québec, S1993-00007-000) Abréviation du mot denier (d.) sur un billet de trente sous, papier-monnaie privé, 1848 (Musée de la civilisation, collection Archives nationales du Québec, S1993-02118-000)
La somme de 4 livres, 15 sols, 11 deniers. Payer trois deniers (tournois) de cens, de censive par an.
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
[ ... ] avec permission de chasser sur sade [= sa dite] Concession a la charge de douze deniers de Censive pour chacun arpent qui sera defriché [ ... ].
1648, document reproduit dans B. Chassé (éd.), «Actes notariés du Régime français», dans RANQ 51, 1974, p. 8.
[textes administratifs ou officiels]
A vendre par ancan publique [ ... ] une piéce de terre [ ... ] suivant le proces verbal du plan figuratif annexé au contrat de concession faite à charge d'en payer une rente annuelle de 96 livres 8 sols et 8 deniers, et un denier de sens [= cens] par chaque arpent [ ... ].
1764, La Gazette de Québec, 8 nov., p. [ 2 ].
[presse, journaux, périodiques]
[ ... ] reçu des Messieurs du Seminaire de Québec [ ... ] trente cinq livres sept sols et six deniers, ancien cours, pour cens et rentes depuis l'année 1811 inclusivement jusqu'à 1815 [ ... ].
1815, Québec, ASQ, Séminaire 121, no 3.
[archives et textes anciens]

Commentaires

Emploi rarement attesté dans l'usage après 1760.

Historique

Depuis 1648 (dans denier de censive, locution relevée encore en 1668), jusqu'au milieu du XIXe s.; denier de cens, de 1655 à 1759. Le mot denier est attesté en français depuis le XIIe s. en parlant de la monnaie française (v. TLF).
QU: 969