Vedette

dispendieux, ieuse (adj.)
[dɪspãdjø, jøz]

Définition

Vieilli (En parlant de qqn). Dont le train de vie, les habitudes, les goûts, les exigences coûtent cher à satisfaire.
Des visiteurs dispendieux.
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
Les roses rouges de Bulgarie, c'est un rêve qu'il nous a jeté en passant, le monsieur qui vend de la quintessence; un rêve qui ne peut jamais être vrai parce qu'il coûterait trop cher. Les roses de Bulgarie, ce sont des courtisanes dispendieuses qui ne parfument qu'à prix d'argent [ ... ].
1941, Montréal-Matin, 26 août, p. 10.
[presse, journaux, périodiques]
– Joséphine : As-tu le compte de l'épicerie ? – Ovide : Un instant... Je l'ai mis dans la soupière... [ ... ] – Joséphine : [ ... ] Ah!... $ 48.70! pour six jours!... – Ovide : [ ... ] C'est pas normal ? – Joséphine : Mais, pauvre enfant... Ça m'en coûte vingt pour le même temps, d'habitude. Y commençait à être temps que je revienne. [ ... ] T'es un homme de maison dispendieux, mon Ovide. T'es mieux de te remettre à l'opéra.
1961, R. Lemelin, La famille Plouffe, 6 déc., p. 3-4 (radio).
[radio-télévision]
Il faut que Guillaume fasse quelque chose. Je tiens pas à ce qu'il passe sa vie à courir les filles. [ ... ] Mais en ce moment, les filles dispendieuses, c'est tout ce qui l'intéresse. Moi, [ ... ] j'ai durement appris à connaître la valeur de l'argent, il faut qu'il l'apprenne à son tour.
1968, M. Dubé, Bilan, p. 105-106.
[littérature]

Origine

Maintien d'un sens français ancien

Historique

Depuis 1941. Sans doute hérité de France; cp. le sens voisin de «dépensier», relevé aux XVIIIe et XXe s. (v. Féraud 1787, et ColDiff : «ne pas confondre avec dépensier, ‘ qui aime dépenser '»).
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