Vedette

accoter qqn (v. trans.)

Définition

Fam. Apporter son appui à qqn, lui fournir un soutien, une protection.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

acoter, acotter ou accotter (parfois)
Citation(s) Référence(s)
«[...] Amène des aides pour t'accoter parce qu'il va y avoir du sang de répandu».
1935, Chicoutimi, dans Saguenayensia, vol. 10, no 3, 1968, p. 77.
[enquêtes]
– Séraphin : On se trouverait moi, le père Ovide pis vous de contre le gros docteur pis le marchand Lacour. Le maire Todore pourrait pas voter. On passerait les motions qu'on voudrait. – Josaphat : Ben sûr, monsieur Poudrier, ben sûr. J'vous accotte au coton.
1944, Cl.-H. Grignon, Un homme et son péché, 6 oct., p. 3 (radio).
[radio-télévision]
– Si ça passe à l'assemblée à soir, affirma hautement le conseiller, mon nom est pas Didace Vigeant! - J't'accote, déclara Tancrède. – J'vas être accoté par tout le monde intelligent, dit le conseiller Vigeant. On n'est pas pour laisser faire une pareille folie.
1951, Y. Thériault, Les vendeurs du temple, p. 136.
[littérature]
Je suis une fille qui écrit des revues. [...] Je remercie les comédiens et musiciens qui m'ont «accotée», qui ont apporté leur talent, leur création, leurs idées, qui ont enrichi chacun de ces spectacles.
1973, Cl. Des Rochers, La grosse tête, p. 15 (avant-propos).
[littérature]

Origine

Maintien d'un sens français ancien et parlers régionaux de France

Historique

Pour l'origine de la forme, voir sens 01. – Depuis 1882 (TardDunn-2). Hérité de France; relevé en normand (v. MaizNorm, s.v. accouter); dans un emploi semblable, cp. en outre accoster en français du XVIe s. (Il ny aura aucun qui temerairement attaque ce riche en debat : quand il appercevra cestuy cy qui l'accoste, v. Huguet).

Français de référence

Équivalent(s)
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QU: 99