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kolatier ou colatier (n. m.)

[kolatje]

(Cola acuminata ou Cola ballayi). Arbre de la famille des sterculiacées qui produit la kola ou cola (aussi appelée noix de kola).

Le paysan a limité sa plantation par des colatiers.

[État des données: en cours]

Citation(s)	Référence(s)
Le kolatier est cultivé dans toute la zone forestière autour des habitations, le plus souvent. La production n'a jamais attiré l'attention des pouvoirs publics, et encore moins sa commercialisation, qui aurait pourtant dû rapporter un important bénéfice au pays et aux cultivateurs. Les régions méridionales possèdent des kolatiers sauvages que l'on récolte parfois à l'occasion des chasses, mais assez peu, car il est difficile de les vendre aux Musulmans qui ne les apprécient pas. En fait, la Centrafrique importe officiellement deux tonnes de noix de cola : la blanche venant du Nigéria et la rouge du Cameroun.	1993, Chr. Bolé Papito, Contribution à l'étude de l'agriculture centrafricaine. Étude géographique des problèmes de développement agricole d'un pays d'Afrique centrale, p. 141. [études scientifiques]

Disponible chez les locuteurs dits lettrés(= qui ont eu une assez longue scolarité sans être nécessairement des intellectuels) .

Réalité propre	Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.

Commentaire(s) intrazone	Le terme est commun à presque tous les pays de la zone Afrique subsaharienne recensés par IFA ( Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo). (Selon IFA, 1983). Il est également attesté au Congo (Brazzaville) (A. Queffélec, A. Niangouna, 1990) et au Gabon sous la forme colatier(K. Boucher, S.Lafage, 2000). L'usage en est confirmé par les travaux récents sur la Côte d'Ivoire (S.Lafage, 2003), le Sénégal (Equipe IFA-Sénégal G. N'Diaye-Corréard et alii, 2006) et le Tchad (Ng. Ndjérassem, 2005).

CE: 9932