BDLP-Internationale

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10 fiches
1.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
Péjor., hist. En Nouvelle-France, hors-la-loi qui désertait les lieux de colonisation pour aller faire la contrebande des pelleteries avec les Amérindiens et qui adoptait le plus souvent leur mode de vie.
Québec
2.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
Rare (Personne, animal) qui vit dans les bois.
Québec
3.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
(Par atténuation, du sens 01.). Hist. Aventurier adapté à la vie en forêt qui, bénéficiant d'un permis des autorités, ou « congé», allait en territoire amérindien pour faire le commerce des pelleteries avec les autochtones, soit pour son propre compte, soit pour le compte d'un marchand ou d'une compagnie avec lesquels il signait un contrat d'engagement. – Mod. Figure héroïque, mythique et folklorique de l'histoire nord-américaine, symbole d'errance, d'indépendance, de liberté, d'esprit d'aventure et de métissage avec les autochtones, souvent considérée comme un des archétypes traditionnels des Canadiens français.
Québec
4.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
(Par extension, du sens 04.; chez les historiens). Explorateur, interprète, agent de liaison (entre les nations amérindiennes et les autorités coloniales) dont les activités le conduisent à adopter plus ou moins le mode de vie amérindien et à acquérir une grande familiarité avec la vie en forêt.
Québec
5.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
(Par extension, du sens 04.). Hist. Au cours des guerres coloniales, combattant servant dans les expéditions en forêt, notam. à titre d'éclaireur, et pratiquant les techniques de guérilla des Amérindiens.
Québec
6.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
Vieilli Chasseur, trappeur, guide de chasse ou travailleur forestier rompu à la vie dans les bois. – (De nos jours). Amateur de chasse et de pêche en forêt.
Québec
7.
coureur de bois (n. m.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
(Par analogie, du sens 07.). Rare (En parlant d'un véhicule automobile adapté aux routes difficilement carrossables). (Voir citation).
Québec
8.
coureur de bois (adv.)
[kuʀœʀdəbwɑ]
(Par analogie, du sens 07.). Rare (Voir citation).
Québec
9.
Péjor., hist. Héberger secrètement un coureur de bois.
Québec
10.
jambe de coureur (loc. nom.)
Coup porté sur la cuisse, souvent au moyen du genou, et qui raidit momentanément celle-ci.
Belgique