BDLP · Burundi

Ancienn. Dans le Burundi traditionnel, personne qui était à la tête d'un territoire d'importance variable.

(Administration coloniale). A l'époque coloniale, personne de nationalité burundaise responsable d'une chefferie.

Ancienn. Chef investi d'un pouvoir par la tradition.

Mod. (Administration burundaise). Personne de nationalité burundaise investie d'une responsabilité aux divers échelons de la hiérarchie administrative.

(Administration burundaise). Personne de nationalité burundaise administrativement responsable d'une colline.

(Administration burundaise). Personne de nationalité burundaise administrativement responsable d'un quartier.

(Administration burundaise). Personne de nationalité burundaise administrativement responsable d'un secteur.

(Administration burundaise). Personne de nationalité burundaise responsable d'une zone.

(Administration française). Fonctionnaire de nationalité française qui se trouve à la tête d'une mission de coopération française.

(Dans le cadre d'un projet de coopération). Personne responsable de la conduite du projet.

Dans l'organigramme du parti Uprona, responsable d'une cellule, d'un comité.

V. chef de cellule.

Fam. Appellatif employé pour s'adresser à qqn considéré comme un supérieur.

S'emploie pour s'adresser à toute personne avec laquelle il n'existe aucun lien hiérarchique réel. (Particult) employé par les vendeurs à la sauvette, pour s'adresser au client.

(A l'époque coloniale). Ecole basée à Astrida (actuellement Butare, au Rwanda) qui formait essentiellement les fils des chefs du Ruanda-Urundi afin d'en faire des auxiliaires de l'administration coloniale.

Ancienn. (Dans le Burundi traditionnel et colonial) personne qui vient hiérarchiquement après le chef.