Citation(s) | Référence(s) |
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Profondément intégrés à l'histoire du Vieux-Pays, les bisses valaisans continuent à être très bien entretenus. Leur longueur totale couvre la distance Berne-Athènes. |
1966, Gazette de Lausanne, 10 août, p. 2.
[presse, journaux, périodiques]
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Le nouveau bisse de Saxon qui s'alimente à la conduite de l'usine électrique d'Ecône, est long de 4 kilomètres et demi. Il remplace son ancêtre beaucoup plus long mais tout auréolé d'histoire... et d'histoires. |
1971, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 15-16 mai, p. 33.
[presse, journaux, périodiques]
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L'administration communale de Savièse met en soumission les travaux de génie civil pour la construction de la conduite de déviation du bisse des Ballettes d'une longueur de 250 m environ. |
1973, Bulletin officiel du Canton du Valais, 2 novembre, p. 995.
[textes administratifs ou officiels]
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Dans certains villages, le moulin ou la scierie étaient aussi alimentés par l'eau d'un bisse. |
1975, J. Montandon, Le Valais à table, p. 56.
[littérature]
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Durant l'hiver, un énorme pan de rocher a complètement détruit, lors de son effondrement, le bisse de Chalais, plus connu sous le nom de bisse de Ricare, qui irrigue plus de deux millions et demi de mètres carrés de vigne [...]. |
1975, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 25 avril.
[presse, journaux, périodiques]
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Un moulin actionné par un bisse existant produira l'électricité. |
1976, L'Express, 20-21 mars, p. 11.
[presse, journaux, périodiques]
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Même s'ils n'ont pas eu plus de pluie que les Vaudois, les Engadinois ont cependant un avantage : ils disposent de torrents de montagne. Ceux du village de Lavin ont construit sans aucune aide extérieure un «bisse» de 3,5 km de long qui irrigue leurs champs. |
1976, 24 heures, 26-27 juin, p. 5.
[presse, journaux, périodiques]
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Plus bas, en direction de Sion, le bisse de Clavoz a débordé et son eau s'est déversée dans le vignoble, creusant des rigoles et emportant des murs, puis les parchets de vigne. |
1976, Tribune-Le Matin, 18 juillet, p. 15.
[presse, journaux, périodiques]
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Ce bisse d'Ayent, d'une importance capitale, est aussi un lieu incomparable de promenade. Le parcours, bien entretenu, n'est pas dangereux. Lors du passage du lieu dit Torrent-Croix, il est possible de découvrir encore des poutres de bois fichées dans le rocher qui soutenaient des chéneaux conduisant naguère l'eau sur ce tronçon dangereux. |
1976, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 7 octobre, p. 21.
[presse, journaux, périodiques]
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La terre, assoiffée de sa soif séculaire sur son territoire de soleil, appelle l'eau des bisses. Cet appel est entendu là-haut; la neige des névés, des glaciers, se saigne pour la vigne. |
1977, J. Follonier et al., Vins du Valais, p. 94.
[littérature]
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On a abandonné les bisses parce qu'ils prenaient beaucoup de temps, que leur entretien coûtait cher. Les paysans ne vivaient plus assez de la terre, abandonnée au profit d'autres travaux. Pour la surveillance des bisses, il ne restait plus que les femmes qui ne pouvaient pas tout faire, et les vieux. |
1980, M. Métrailler, La Poudre de sourire, p. 130.
[littérature]
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L'histoire de nos bisses démontre d'une façon poignante la lutte pour l'eau qui [n']a été nulle part aussi âpre et vive que dans le centre du canton. Nos bisses représentent l'œuvre d'art le plus ancien du génie rural de la Suisse. [...] Les bisses les plus anciens datent des XIIe et XIIIe siècles. |
1982, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 26 mars, p. 34.
[presse, journaux, périodiques]
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Remarque(s) |
Il n'existe pas vraiment d'équivalent en français général pour référer à cette réalité typiquement valaisanne.
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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